Page:Condillac - Le Commerce et le gouvernement considérés relativement l’un à l’autre, 1776.djvu/341

Cette page n’a pas encore été corrigée

Nous avons distingué des richesses foncières et des richesses mobilières.

Parmi les richesses foncières, je mets non seulement toutes les productions, mais encore tous les bestiaux : en effet ils doivent être regardés comme un produit des terres qui les nourrissent.

Parmi les richesses mobilières, je mets toutes les choses auxquelles la main-d’œuvre a fait prendre une nouvelle forme. Voilà à quoi se réduisent toutes les richesses : il seroit impossible d’en imaginer d’une troisième espèce.

Si on disoit que l’or et l’argent sont d’un autre genre, je demanderois si ces métaux ne se forment pas dans la terre, et s’il n’est pas vrai qu’ils ne se produisent réellement pour nous que lorsque nous les tirons de la mine et que nous les affinons.