Page:Condillac - Le Commerce et le gouvernement considérés relativement l’un à l’autre, 1776.djvu/212

Cette page n’a pas encore été corrigée

emprunts clandestins, ou que, s’il est possible de les prévenir, il donne lui-même des secours aux entrepreneurs qui sont dans la dernière classe des marchands. En un mot, qu’en laissant la liberté des emprunts dans les places de commerce, il la réprime partout où elle peut dégénérer en abus. L’exécution de ce projet n’est pas facile sans doute, mais il seroit utile de s’en occuper.


Le cuivre, l’argent et l’or, qu’on emploie dans les monnoies, ont, comme toutes les marchandises une valeur fondée sur leur utilité ; et cette valeur augmente ou diminue à proportion qu’on les juge plus rares ou plus abondans.