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que ces proportions ne peuvent pas se régler d après des calculs précis et géométriques.

La quantité d’argent nécessaire au commerce doit encore varier suivant les circonstances.

Supposons que le paiement des baux et celui de toutes les choses qui s’achètent à crédit se font une fois l’an, et que, pour les solder, il faille aux débiteurs mille onces d’argent, il faudra, relativement à ces paiemens, mille onces d’argent dans la circulation.

Mais, si les paiemens se faisoient par semestre, il suffiroit de la moitié de cette somme ; parce que cinq cents onces, payées deux fois, sont équivalentes à mille payées une. On voit que, si les paiemens se faisoient en quatre termes égaux, ce seroit assez de deux cent cinquante onces.

Pour simplifier le calcul, je fais abstraction des petites dépenses journalières qui se font argent comptant. Mais