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serait assez difficile à faire ; aussi les progrès du français ne peuvent pas être observés d’une façon directe et ne peuvent pas être démontrés par des chiffres.

Mais une chose est certaine : dans tout groupement de populations une langue générale se forme en vertu des lois naturelles. Elle est la conséquence des communications qui s’établissent entre les hommes. Nous voyons qu’à l’heure actuelle, en Europe, le français est plus répandu que ses deux seuls rivaux sérieux, l’allemand et l’anglais. En se basant donc sur les phénomènes qui s’accomplissent sous nos yeux, nous pouvons affirmer que le français est l’idiome qui a le plus de probabilité de devenir la langue auxiliaire reconnue du groupe de civilisation européenne.

j. novicow.