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muraille circulaire. Enfin, Challenger s’avise d’un moyen héroïque. En face de la falaise se dresse une aiguille rocheuse d’égale élévation, dont l’escalade est, sinon facile, du moins possible, et qui est surmontée d’un hêtre. Cet arbre, abattu, servira de pont. En effet, l’opération ayant réussi, les explorateurs prennent pied sur le sol mystérieux vers lequel les a guidés Challenger. Mais, aussitôt, la lâche trahison de deux métis, Gomez et Manoel, qu’ils s’étaient adjoints à Manaos, et qui viennent de précipiter dans l’abîme le pont improvisé, les sépare, peut-être pour jamais, de la terre civilisée, avec laquelle ils n’ont plus de lien qu’en la personne du fidèle nègre Zambo, demeuré au bas de la falaise. Remettant à plus tard le souci de s’évader du « Monde perdu », les voyageurs commencent à l’explorer et y font de fantastiques découvertes : ils voient s’ébattre dans une clairière toute une famille d’iguanodons, sorte de monstrueux kangourous ; ils sont attaqués par des ptérodactyles, qui ont un corps de serpent avec des ailes de chauves-souris ; ils sont menacés, enfin, dans leur campement même, par un monstrueux dinosaurien. Puis Malone, ayant escaladé un arbre et rencontré dans le feuillage un hideux homme-singe qui s’est enfui à son approche, entreprend à l’insu de ses compagnons endormis, la nuit venue, une promenade solitaire, dans l’espoir de découvrir de nouveaux prodiges. Au cours de sa dangereuse escapade, il constate avec émotion, à la vue de nombreuses lumières qui scintillent dans le lointain,