son de la cloche lui annonça l’approche du Saint Sacrement, son visage flétri par les austérités et la souffrance s’illumina. Transporté d’amour, il s’élança de son fauteuil, ouvrit les bras, et, tout rayonnant du feu divin qui l’embrasait, marcha à la rencontre de son adoré Sauveur et voulut se prosterner, mais il défaillit et s’affaissa contre terre. Il fallut le relever, et sa foi intense lui fit encore trouver la force de s’agenouiller. « Ce n’était plus un mourant, mais un séraphin », disaient les témoins de cette scène digne du pinceau d’un grand maître.
L’abbé de Calonne emporta d’immenses regrets et autour de son corps il y eut une affluence énorme. Chacun voulait le voir, le toucher, le revoir encore. L’expression de la physionomie était si belle qu’il fallait un effort pour en détacher le regard.