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par les parents et les amis se joignait un très vif regret. Qu’allait-il advenir de l’œuvre inachevée, qui promettait d’ajouter un brillant fleuron aux lettres canadiennes ? Il était sans doute permis d’espérer une issue heureuse. Mais dans le cas contraire ?… Consultés, les hommes de l’art affirmèrent que la malade pouvait, sans aggraver son état, écrire quelques pages. Elle eut ce rare courage moral. Malgré son angoisse et sa souffrance, elle commanda à son imagination et à sa pensée, et, dans le lit où elle était clouée, elle écrivit ce chapitre final, où le drame intime auquel elle nous a fait assister s’achève par la victoire de la fidélité à la France nouvelle fondée par les aïeux sur les rives du Saint-Laurent. Cela fait, et ses dispositions suprêmes étant prises, elle se confia avec une résignation admirable à la volonté de Dieu. Quelques jours plus tard,