« Savoir que vous êtes en pleine convalescence nous est une joie, disait-elle. Mon père veut que je vous l’écrive. »
« Sa vie n’a jamais été en danger, mais il a beaucoup souffert et porte encore son bras droit en écharpe. Nous croyons tous que mon frère est mort de faim plutôt que de ses blessures. Ce pauvre Louis — si courageux pourtant — ne savait pas surmonter ses dégoûts. »
« Aussitôt que vous pourrez marcher, ma mère vous invite à dîner. Mais il est bien probable que nous n’aurons que du pain de seigle à vous offrir. Mon père parle souvent de vous. Votre conduite à la bataille de Sainte-Foy l’a charmé. « Ah ! la jeunesse ! » dit-il. »
« Monsieur, nous vous souhaitons tous un prompt et parfait rétablissement. »
Monsieur de Tilly connaissait à peine Mademoiselle d’Autrée, mais en lisant sa lettre,