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posé et il me fait la grâce d’aller à lui sans crainte… comme un enfant va à son père.

Dans les instants de répit que lui laissait la souffrance, elle voulut écrire à Jean de Tilly, et en s’y prenant à plusieurs fois, elle parvint à tracer ces mots : « Dieu n’a pas voulu que vous eussiez la douleur de me voir mourir. Si mon heure est venue, comme je le crois, ne vous désolez pas, ne me confondez pas avec mon cadavre. Je vous aimerai tant que mon âme vivra. »