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— Dieu le sait, j’aurais voulu faire tous les sacrifices. Mais, jamais mon père n’y consentira. Dites-le à votre mère. Dites-lui que je l’aurais soignée, chérie, vénérée. Nous lui aurions fait oublier tous ses malheurs… toutes ses souffrances.
Des larmes embrumaient ses yeux charmeurs.
— Que vous êtes bonne !… que vous êtes bonne ! murmura Jean, avec une ferveur passionnée. Quand même je vous aimerais trop, je ne vous aimerai jamais assez.
— Cet amour va vous faire souffrir.
— Mais, il me rend si heureux… Je tâche de ne pas penser à la douleur de ma pauvre mère qui m’aime tant.
— Elle a un grand caractère.
— Oui, elle l’a prouvé.
— Je redoute son influence sur vous, fit-elle, interrogeant ses beaux yeux sombres.