la gloire de Dieu, vous le savez ; vous savez que pour cette cause-là, il est toujours doux et glorieux de mourir. Souvenez-vous en si je suis tué l’un de ces jours, et ne vous abandonnez pas à la douleur. Les morts ne sont pas des anéantis… Là-haut, je vous protégerai mieux que sur la terre. Si nous nous retrouvions avec tant de bonheur pour quelques heures dans notre pauvre maison, que sera donc le revoir dans le ciel !…
Le froid de l’acier glissant entre sa chair et ses os n’aurait pas été plus insupportable à Élisabeth que la pensée de la séparation. Cependant elle avait écouté dominée par ce souverain ascendant que son mari exerçait sur elle.
Et malgré l’horrible crainte qu’elles éveillèrent, malgré les larmes qu’elles firent couler, ses paroles lui laissèrent au plus profond du cœur comme une force, comme une douceur sacrée.