comme si une joie s’était répandue autour de moi.
En ce moment rien ne me semblait difficile. J’avais dix-sept ans et je me croyais morte à la vie présente. J’en ai bien rabattu. Mais ce souvenir m’a été une force.
Quand il m’a fallu accepter ma belle-mère et ses enfants, que de fois je me suis reportée à cette heure sacrée.
usqu’ici qu’ai-je gagné ? Quand j’y songe le découragement m’envahit. Entre ce que je suis et ce que j’aurais besoin d’être il y a si loin.
Mon Dieu, prenez-moi en pitié. Quand le poids de l’avenir à supporter s’ajoutera aux souffrances du présent, aux amers souvenirs du passé, venez à mon aide. Faites que nous méritions tous de vous aimer.
ue ces attendrissements sur moi-même sont misérables. Qui m’en délivrera ? Un