et la seule pensée d’une joie vive me séduit. Je me perds dans je ne sais quoi d’enchanté. Oh ! l’éternelle folie humaine !
ursauts de rébellion, réveils de l’égoïsme toujours vivant. Qu’il est dur de se vaincre, non pas une fois, mais tous les jours, à toute heure !
N’avoir plus de toit, être assailli par l’orage, le vent, la pluie, la neige, me serait plus supportable, que ce combat continuel contre moi-même.
Et souvent, ces violents ressentiments s’élèvent sans que je sache trop pourquoi. Un mot, un souvenir, et les vipères assoupies se réveillent et mon cœur se gonfle de venin.
Il faut porter cette honte et tâcher de me voir telle que je suis, pétrie de lâcheté, d’égoïsme et d’orgueil.
Comme on s’abuse, comme on s’aveugle ! Oh ! l’abnégation qui s’ignore, la vérité, la sincérité de la vie !