dangers et vos souffrances, et tous, nous sommes prêts à mourir pour vous, comme plusieurs des nôtres l’ont déjà fait.
Nous ne savons ce que Dieu nous réserve, mais nous sommes tous dans l’heureuse nécessité de beaucoup souffrir… Que votre foi se soutienne au plus fort de vos épreuves. Vous le savez, nous ne sommes pas chrétiens pour être heureux sur la terre, mais dans le ciel. »
Le supérieur s’agenouilla et commença le chapelet.
Le P. Bressani entonna ensuite les litanies, auxquelles tous les religieux répondirent. Ce chant très touchant fut le dernier qui retentit entre les murs de Sainte-Marie.
On dégarnit l’autel, on descendit la belle image de la Vierge.
Puis, quatre religieux placèrent le cercueil sur leurs épaules, et précédés de la croix, et suivis de leurs frères, ils traversèrent l’enceinte et portèrent le précieux fardeau jusqu’au canot qui attendait.
Debout sur la rive, le supérieur et Charles Garnier, suivirent le cercueil des yeux jusqu’à ce qu’il eût disparu sur le vaisseau.
— Quand je songe que ceux avec qui nous avons vécu si intimement sont maintenant parmi