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XXXIII


Dans l’été de 1639, Charles Garnier apprit la mort de son père.

Parmi les lettres que sa famille lui écrivit à cette occasion, celle de sa mère lui fut particulièrement douce.

« Mon très cher fils, disait-elle, vous avez été sa plus sensible consolation, à l’heure suprême. La pensée de ce que vous souffrez pour faire connaître Jésus-Christ le remplissait de joie et de confiance. Il disait qu’à cause de vous, Notre-Seigneur aurait pitié de lui. Sans cesse il le bénissait de lui avoir donné la force de vous laisser suivre votre vocation. Vous l’éprouverez, me disait-il souvent, plus un sacrifice nous a coûté, plus il console à l’heure de la mort.

Je le crois, mon cher enfant, et chaque jour, je vais repasser ces paroles, à genoux, près du lit où je l’ai vu mourir.

Vos frères sont très bons. Ils font pour moi tout