Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 218, 1944.djvu/393

Cette page n’a pas encore été corrigée

se déduit de manière très simple des formules que j'ai données antérieurement[1].

L'amplitude (i_m) de l'harmonique d'ordre m du courant observé s'obtient à partir de l'amplitude (I_m) de l'harmonique correspondante du courant d'introduction par la relation simple


  • (i_m) = (I_m)*[(sin(alpha_m))/(alpha_m))]



  • (alpha_m) = (m*Pi*a)/(k*h*T)


Cette amplitude (i_m) s'annule lorsque (alpha_m) est un multiple entier de Pi, c'est-à-dire lorsqu'on a, n étant un nombre entier,


  • d = n*k*h*(T/m)


ce qui est réalisé lorsque la distance d entre les plateaux contient un nombre entier n de fois le chemin parcouru par les ions pendant la période T/m de l'harmonique considéré.

En particulier, si l'on mesure, par les méthodes bien connues, l'amplitude i du terme fondamental de période T dans le courant observé, et si l'on fait varier d, h ou T, on devra constater que cette amplitude s'annule chaque fois que la relation


  • d = n*k*h*T


est satisfaite.

Il en résulte un moyen précis pour mesurer la mobilité h. Le résultat précédent prend un aspect plus intuitif et concret si l'on remarque que l'action du champ électrique a pour effet d'étaler dans l'espace entre les plateaux du condensateur, avec une vitesse constante (k*h), les variations périodiques dans le temps du courant d'introduction I, avec la longueur d'onde k*h*(T/m) pour l'harmonique d'ordre m. L'harmonique correspondant du courant observé disparaît lorsque la distance entre les plateaux contient un nombre entier de ces longueurs d'onde. La possibilité de faire varier dans de larges limites la période T et l'intensité du champ électrique h doit donner à cette méthode une grande souplesse d'application.


ÉLECTROTECHNIQUE. Sur la théorie de la machine à souder par points au moyen de la décharge d’un condensateur. Note (’) de M. D. Gknkiv présentée par M. Joseph Bethenod.

Le procédé de soudure électrique par points met en œuvre non seulement la chaleur dégagée par le passage du courant dans la résistance de contact, mais ( + ) Comptes rendus, 208, 1939, p. ii4i.

(*) Séance du 3 1 janvier 1944

  1. Comptes-rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, 208, 1939, page 1141.