Ainsi qu’en témoigne le tableau, les dosages du carbone total et du silicium restent rigoureusement comparables dans chacune des compositions ; les variations très faibles du manganèse n’étaient pas à noter.
Les analyses du carbone libre ont été réalisées par combustion, au four de Wiborgh, du graphite échappant à l’attaque nitrique. Elles sont en parfait accord avec les observations métallographiques ; par contre, la méthode d’Eggertz donne des résultats divergents.
Graphite libre pour 100.
Observations. — Jet de 35mm (A) : 1 M à 4 M1, graphite en forme de filaments ; 4 M2 à 6 M, fontes à carbures complexes. — Jet de 10mm (B) : 1 M et 2 M, graphite en filaments : 3 M à 4 M1, fonte grise dont le graphite est en nodules très réduits ; 4 M2 à 6 M, fontes à carbures complexes.
Jusqu’à 2 pour 100 de molybdène, que la vitesse de refroidissement après coulée soit lente comme dans l’éprouvette A, ou rapide comme dans l’éprouvette B, le carbone libre ne diminue pas sensiblement. Il n’en est plus de même quand le molybdène atteint et dépasse 2,9 pour 100 : les éprouvettes de 10mm deviennent des fontes à cémentites complexes, sans graphite, et les jets principaux voient leur carbone libre décroître progressivement et disparaître quand le molybdène atteint 7 pour 100.
Forme du graphite. — Dans les jets de 35mm, la forme lamellaire du graphite de la fonte de base n’est pas modifiée par les additions de molybdène atteignant 2,9 pour 100. Au delà, le graphite se présente en nodules quand la teneur en carbone combiné augmente, ceci n’a pas d’intérêt pratique puisque les fontes deviennent blanches. Au contraire, le graphite des moulages de 10mm subit un affinement structural important ; les filaments se transforment en très petits nodules à partir et au delà de 0,6 pour 100 de molybdène.
Dans une seconde série d’essais, nous avons coulé à 1600° les composi-
