M. le Président annonce à l’Académie qu’à l’occasion des fêtes de l’Assomption la prochaine séance hebdomadaire aura lieu le mercredi 17 août au lieu du lundi 15.
Les latex qui servent à la fabrication des précieux objets de laque de l’Extrême-Orient proviennent de plusieurs espèces d’arbres de l’ordre des Anacardiacées, principalement : en Chine et au Japon de Rhus vernicifera D. C., en Indochine de Rhus succedanea L. fils.
La composition chimique du latex de Rhus vernicifera a été étudiée la première. En 1882, S. Ishimatsu a séparé de cette sécrétion près de 60 pour 100 d’une substance oléagineuse soluble dans l’alcool, 6,5 pour 100 de gomme et 33,5 pour 100 d’eau. À la substance soluble dans l’alcool et précipitable par l’acétate de plomb il a donné, d’après l’analyse du composé plombique, la formule brute C20H30O2[1]. Cette étude a été reprise l’année suivante par H. Yoshida et par O. Korschelt. Selon ces deux chimistes, la substance principale du latex serait de caractère acide et de formule C14H18O2. Yoshida l’a appelée acide urushique[2] ; il a observé, en outre,