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de corriger les erreurs matérielles signalées dans l’Errata, p. 2247 du Tome 194 des Comptes rendus) et supposons que ρ (r) vérifie les conditions indiquées à la fin de cette Note [ce qui a lieu en particulier, pour ρ (r) ≡ ρ]. Nommons pseudo-sommet de l’étoile ∑_π,ρ de F₄ (z) chaque point qui, sur le contour de ∑_π,ρ, ne peut pas être considéré comme intérieur à un arc d’hyperbole $r^{\varphi }\cos \rho (\varphi -\varphi _{0})=\mathrm {const}$. Le théorème du n° 1 nous permet de démontrer pour le cas présent un théorème analogue à celui du n° 2 ; on en déduira que, tout au moins quand ρ (r) satisfait aux conditions de la fin de B3, les rayons vecteurs des pseudo-sommets de ∑_π,ρ déterminent des droites de Borel d’ordre ρ (r), sauf pour certaines fonctions exceptionnelles (au sens du n° 2).

4. Les résultats de B3, qui ne se rapportent qu’à la fonction $h(\varphi )$, peuvent être précisés de façon à permettre aussi le calcul des valeurs négatives possibles de $\mathrm {H} (\varphi )$. On obtient (cf. Pólya, loc. cit., dans B3) le résultat suivant : une condition nécessaire et suffisante pour que l’on ait $\mathrm {H} (\psi )\leqslant p$ (p-réel quelconque) est que la fonction $\Psi (z)=\mathrm {F_{1}} ({\sqrt[{\rho }]{e^{i\varphi }z^{-1}}})$ soit holomorphe dans le demi-plan R (z) > p.

AÉRODYNAMIQUE. — Sur la prévision de l’action d’un vent rapidement variable. Application à l’effet Katzmayr et à l’autorotation. Note de M. A. Lafay, transmise par M. Ch. Fabry.

Des expériences sur l’action subie par une aile placée dans un vent dont la direction ou la vitesse variait rapidement m’ont conduit à conclure, en 1914^[1], que, lorsque cette rapidité ne dépasse, pas celle qui est normalement atteinte en aviation, on peut prévoir et estimer, avec une assez grande précision (supérieure à 1/10^e) l’action d’un vent variable, en supposant que les forces aérodynamiques sont, à un instant quelconque, égales à celles que l’on obtiendrait, à l’état de régime permanent, en maintenant invariable le déplacement relatif qu’a, à l’instant considéré, l’air par rapport à l’objet sur lequel il agit.

J’ai récemment vérifié l’exactitude de cette assertion pour l’effet Katzmayr qui consiste, comme on le sait, dans la possibilité de faire avancer spontanément une aile contre un vent oscillant. Les éléments nécessaires à

1. A. Lafay, Effet exercé sur une aile par un vent rapidement variable (La Technique moderne, 8, 1914, p. 329).