qui équivaut à la composition , puis elle diminue progressivement.
Nous retrouvons donc ici un maximum, comme dans le cas de la potasse seule ; il est remarquable que ce maximum, ici aussi, se réalise quand on oppose à peu près 3mol de potasse non combinée à 2at d’iode ; en outre, ce maximum de vitesse possède aussi sensiblement la même valeur.
On arrive naturellement à des résultats analogues si, laissant la dose d’acide borique fixe, on augmente graduellement la teneur en potasse.
En résumé, les métaborates se comportent vis-à-vis de l’iode comme les carbonates et les phosphates tribasiques : la vitesse de formation d’iodate croit avec la teneur alcaline, mais diminue si la richesse en iodure augmente. Le borax agit, au contraire, comme le bicarbonate ou le phosphate neutre : résultats bien conformes à ce que l’on sait de l’analogie de ces sels.
M. Léon Guillet[2], dans ses recherches relatives à l’action du nickel et du manganèse sur les fontes blanches ou grises, a trouvé que le nickel entre en solution dans le fer α et favorise la formation du graphite.
J’ai cherché à déterminer la répercussion de ce phénomène sur la fabrication de la fonte malléable, en remplaçant en partie le silicium nécessaire à la décomposition de la cémentite, par des teneurs croissantes en nickel ; j’ai étudié également l’influence du chrome.
Partant d’une fonte ayant la composition suivante :
je suis arrivé, par fusion dans un four potager, aux fontes dont les compositions sont données dans le tableau 1.
La moitié des éprouvettes a été recuite à la température de 910° pendant 65 heures, puis refroidie lentement, à raison de 5° par heure jusqu’à 720° et 3° par heure de 720° à 650°. L’autre moitié a été soumise à un recuit à 830° pendant 70 heures, suivi d’un refroidissement à la vitesse de 3° par heure jusqu’à 650°.