Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 159, 1914.djvu/684

Cette page n’a pas encore été corrigée
676
ACADÉMIE DES SCIENCES.

et on la maintient constante pendant près d’une minute ; le galvanomètre donne une déviation de 70mm.

La force électromotrice correspondante, rapportée à une vitesse de 10 tours par seconde, est de 0, 022 volt[1].

Expérience II. — L’extrémité fixe de la bobine (par rapport au tambour) est reliée à une bague de même diamètre que le tambour et sur laquelle frotte le balai relié au galvanomètre. — La disposition diffère de celle de la figure I en ce que la diamètre de la partie mobile sur laquelle porte le


Fig. I. — Appareil d’induction à déroulement.
E, Electro aimant ; B, B, Bobines inductrices ; P, P, Plateaux polaires ; T, T’, Tambours mobiles ;
b, b’ Bagues de prise de courant ; f, f’, Balais frotteurs ; p, p’, p", Poulies ; M, Moteur électrique ;
R, Rheostat; G, Galvanométre.

contact est égal au diamètre d’une spire et non pas simplement à celui de l’arbre (qui est négligeable). On constate alors que la force électromotrice induite pendant le déroulement est nulle. Ce résultat pourrait provenir du fait que, pendant la rotation, le circuit compris entre le balai qui frotte sur la bague et le point d’attache de celle-ci avec la bobine, comprend deux chemines différents qui peuvent en partie se neutraliser. Pour écarter cette objection, ou a fait l’expérience suivante :

  1. Pendant le déroulement, la force électromotrice n’est pas rigouieusement constante, mais subit une petite décroissance en apparence continue, qui, comme on le verra plus loin, provient de la réduction du diamètre des spires quand on passe d’une couche à l’autre.