l’ordre de grandeur de ceux qui nous ont servi : il suffirait d’augmenter les dimensions de l’électro-aimant. Quant à l’étude de la symétrie des molecules elles-mêmes, on est conduit à penser qu’il faudrait augmenter beaucoup la valeur des champs employés. Pour en être certain, il faudrait vérifier sur des liquides purs, et non plus sur des liqueurs mixtes, les con^ clusions^descalculs’dePockels : ce contrôle expérimental, lui aussi, pourrait être fait en augmentant simplement les dimensions de l’entrefer.
PHYSIQUE. — Variation de la force électromotrice d’un élément Weston sous l’influence de la lumière ultraviolette. Note (1) de MM. Jean Pougnet, Emile Segol et Joseph Segol, présentée par M. Ch. Moureu.
Divers auteurs et l’un de nous (2) ayant observé que les rayons ultraviolets avaient une action chimique aussi puissante que variée, il était naturel de penser à la possibilité d’une modification dans les constantes d’une pile, qui n’est, en réalité, qu’un système chimique.
Nous avons choisi la pile de Weston, parce qu’elle est très peu sensible aux variations de températures et à cause de son petit volume, qui permet aux radiations ultraviolettes d’agir dans toute l’épaisseur. Mais le verre étant opaque pour les rayons de courte longueur d’onde, nous avons fait construire un élément en quartz du même type que l’élément étalon en verre ordinaire.
Avant de la soumettre à l’action des rayons ultraviolets, la force électromotrice de notre pile a été mesurée, et elle a toujours été trouvée supérieure à celle de l’élément étalon en verre : 1,0262 voit au lieu de i volt.
Dans les expériences qui font l’objet de cette Note, toutes les mesures ont "été faites avec un potentiomètre de Carpentier et avec la collaboration de M. Peyronnet.
Si l’on place donc l’élément Weston en quartz à 12 e " 1 du brûleur d’une lampe à vapeur de mercure Cooper-Hewitt consommant llo watts, et si l’on mesure d’instants en instants la force électromotrice, on remarque que la force électromotrice diminue progressivement et lentement jusqu’à un minimum de 1,0192 volt, après 3o minutes 10 secondes d’exposition.
(’) Présentée dans la séance du 8 décembre rgi3.
(2) Jean Pougnbt, Journal de Pharmacie et de Chimie, 16 décembre 1910.. Congrès A, F. A. S., 191 1-1912.
