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ACADÉMIE DES SCIENCES.

tions, de o m « , oo4 environ, on doit ad mettre que le fer trouvé dans les plantes poussées sur milieu nutritif, non additionné de fer, tire son origine soit d’une purification insuffisante des sels employés (quoique pratiquement on ne puisse la pousser plus loin), soit du vase (1) ayant servi à la stérilisation. On est conduit à penser que, si le fer faisait totalement défaut, l’orge ne se développerait pas du tout.

Quoi qu’il en soit, le rôle du fer comme agent catalyseur apparaît ici d’une façon saisissante ; en effet, le métal peut agir sur la plante à des doses si petites qu’elles ne peuvent être appréciées avec certitude par l’analyse chimique la plus minutieuse.

CHIMIE BIOLOGIQUE. — L’acide pyrwique, produit de la vie de la levure. Note de MM. A. Fekxbach et M. Schoen, présentée par M. L. Maquenne.

La production d’acides au cours de la fermentation alcoolique, que l’un de nous a étudiée antérieurement (Comptes rendus, t. 156, p. 77), peut être envisagée comme un phénomène normal de la vie de la levure, limité, pour une espèce donnée, par sa résistance à l’acidité du milieu et les moyens dont elle dispose pour se défendre contre cette influence nuisible. Cette conception ne fait qu’étendre à la levure ce qu’on sait depuis longtemps pour d’autres organismes, qui ne manifestent pleinement leur faculté de produire des acides que si l’on maintient constamment neutre leur milieu de culture ; exemple les nombreux ferments lactiques et butyriques étudiés depuis Pasteur.

L’expérience justifie l’exactitude de notre manière devoir. En produisant des fermentations par la levure, en présence de craie, il y a, en effet, une augmentation considérable des acides obtenus, lesquels se trouvent immobilisés à l’état de sels de calcium. C’est ainsi qu’avec une levure de Champagne, vivant dans un milieu minéral sucré, additionné de craie et de î « , 5 de°peptone par litre, la quantité totale de sels de Calcium précipitâmes par l’alcool, c’est-à-dire exempts d’acétate formé en quantité notable, s’est élevée à’5, 5 pour 100 du poids du sucre consommé ; et ce chiffre peut être dépassé de beaucoup, car, avec la mycolevure de Duclaux, nous avons obtenu un rendement en sels de calcium de près d e a 5 pour 100 du poids (’) L’analyse des bocaux en verre m’a en effet révélé la présence de 18™sde ler pour ijoob de matière »