trefois il n’ait pas attiré mon attention, car ce même rapport g, dans les recherches de M. Lepierre, s’est montré le plus favorable pour le rendement entre 3, » et 5,3 (1) : les résultats (2) de M. Lepierre et les miens se confirment donc réciproquement, sans qu’il soit besoin d’évoquer la présence d’impuretés zinciques, d’ailleurs hypothétiques, dans mes cultures.
CHIMIE BIOLOGIQUE. — Sur V action catalytique du fer dans le développement de l’orge. Note de M..1. Wolff, présentée par M. Roux.
Dans une Note précédente (2), j’ai montré que l’orge peut se développer et mûrir dans une solution saline convenable et à l’abri des micro-organismes. J’ai montré en outre que la suppression du fer dans une telle solution entraîne avec elle un ralentissement considérable dans le développement de cette céréale ; enfin, j’ai mis en relief l’action spécifique du fer.
Les expériences dont je rends compte aujourd’hui se rapportent surtout au rôle important que le fer peut jouer comme catalyseur au cours du développement de l’orge.
Les plantules ont été soumises à l’action des solutions salines du i( août au I er octobre. Il était à prévoir que la croissance de l’orge serait moins active pendant cette période que pendant la période précédente (du 3o mai au 16 juillet) où, les journées étant plus longues, l’action solaire pouvait s’exercer plus longtemps ; en effet, les poids moyens trouvés sont inférieurs aux précédents.
J’ai divisé ces nouvelles expériences en deux séries. La série 1 comprend les plantes les plus vigoureuses, c’est-à-dire celles qui sont arrivées les premières à un état assez avancé pour pouvoir être placées dans des solutions nutritives.
La série II comprend les sujets plus chétifs qui ont été en retard de 3 à 4 jours sur les premiers.
Malheureusement, ces expériences n’ont pas été aussi complètes que je l’aurais désiré ; en effet, malgré toutes les précautions que j’avais prises, certaines de mes plantes ont été envahies par des moisissures, de sorte
(1) Dans les expériences de M. Javillier, le rapport était seulement d’environ i,5.
(*2) Toutes réserves faites pour les conclusions qu’on peut en tirer.
(3) Comptes rendus, t. 157, 1913, p. 1022.
