Par contre, l’action de la thionine sur la pression. n’est point comparable à celle du bleu.
Nous avons pu injecter chez le chien des doses de i™ 2™°, 3™ s et /| cmS par kilogramme d’une solution saturée à i pour 100, sans abaisser la tension, sans diminuer l’énergie des contractions cardiaques.
Chilien (j^) pour prendre un exemple à une pression normale de 16-17, il reçoit successivement en 3o minutes i™ s au total, puis ^ m puis 7 cm ° de solution thionique ; la pression minimale n’a pas varié ; du fait d’une extrêmement faible augmentation de l’amplitude du cœur, la pression maximale atteint parfois 17,5. Au reste, cette amplification légère de la systole est-elle le seul phénomène que nous ayons à retenir ; en général, on ne l’observe pas immédiatement après l’injection de thionine ; on peut la. constater chez Ministre, 3o minutes après que l’animal a reçu i cm ’ par kilogramme. Mais elle n’est pas constante ; nous ne l’avons observée ni chez Auvergnat, ni chez Berrichon.
Il est intéressant de remarquer que chez ces derniers le cœur, au moment de l’injection, présentait une grande amplitude, alors que chez Ministre, en particulier, il semble que la thionine n’ait guère fait que restituer à un cœur légèrement déprimé son amplitude normale. C’est d’ailleurs l’impression qui se dégage d’autres tracés. Nous avons eu l’occasion d’injecter de la thionine chez des chiens dont le cœur avait subi une diminution d’amplitude marquée du -fait d’injection de peptone (Scott). Nous avons constaté une augmentation marquée de l’énergie systolique tendant à conférer au myocarde son amplitude primitive.
III. Pour les résultats avec la solution d’hématoxyline à 1 pour 100, nous serons brefs : nous n’avons constaté aucune modification cardiaque ni circulatoire durant l’heure qui suivit l’injection de i c s par kilogramme chez Espoir.
Nous avions insisté précédemment (en 1906.) sur l’inactivité physiologique de ce colorant végétal et demandé qu’on le substituât en clinique, au cours des explorations d’organes, au bleu de méthylène, dont nous avions déjà montré l’action marquée sur le foie, le rein et la nutrition en
ZOOLOGIE. — De la distribution verticale du planklon dans le lac de Genève. Note de M. Emile Yd.«, présentée par M. Edmond Perrier.
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