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SÉANCE DU 22 DÉCEMBRE 1913.

Squelettes. Au Puy d’fssolud, commune de Vayrac (Lot), M. Pélaprat dénonce la présence de deux sépultures à i m et i m de profondeur. Exact. Une troisième, indiquée à 2 m, contenait en outre, d’après l’opérateur, une petite masse de fer. Les fouilles donnèrent un squelette muni d’un scramasax ou grand couteau de fer de l’époque franque.

À Limogne (Lot), il indiqua un squelette dont la partie supérieure du corps, enfoui à i m, 5o reposait sous le mur de fondation de l’église, position qui fut reconnue exacte. À Luzech, il indiqua à i m,5o des ossements qui furent trouvés au point indiqué.

Une inexactitude pourtant doit être relevée. AuPuy-d’Issolud, M. Pélaprat indiqua, près de la fontaine de l’Oulié, un ossuaire à 2 m, /jo de profondeur. Les fouilles ne donnèrent à cette profondeur qu’une couche archéologique avec poteries, mais contenant toutefois des débris de cuisine composés d’ ossements d’animaux.

Eaux et cavités souterraines. — Sur le plateau qui domine Luzech, M. Pélaprat, conduit au bord d’un gouffre (Igue Cantarel), lui donna 18 m, 5o de profondeur. Une fissure impénétrable amenait l’eau de l’Est, une autre également impénétrable l’emmenait à l’Ouest, et en outre il y avait au Sud-Est un étroit diverticule de o™, 60 de large et L m de long. Tout cela fut reconnu minutieusement exact. Suivant le cours de l’eau à l’Ouest, M. Pélaprat nous amena à 187 111 sur un puits à eau, et à 584 m, sur la verticale de la source du Bourrut qui sort au pied de la falaise.

À Cournoux, commune de Saint-Vincent-Rive-d’Olt (Lot), M. Pélaprat nous traça très minutieusement les contours d’une grotte, indiqua deux galeries, malgré les dires d’une personne du pays, présente, affirmant qu’il n’en existait qu’une et nous dit qu’avant la fin, à 3o m et à io m de la bifurcation, ces galeries devaient être obstruées. Nous fîmes alors le plan intérieur de la grotte, et toutes les indications furent reconnues exactes à o m, 5o près.

Au Puits de Padirac (Lot), MM. Pélaprat et l’abbé Mermet, séparément et à plusieurs jours d’intervalle, nous tracèrent, en présence de M. E.-A. Martel, le plan de la partie amont de la rivière souterraine. Leurs plans coïncident assez exactement, comme tracé et comme profondeur, avec les plans levés, il y a plusieurs années, par M. Martel.

Nos deux, sourciers suivirent de même les galeries aval jusqu’à 3 km de l’entrée, point où la rivière cesse d’être explorée et pénétrable. Continuant à suivre le cours de l’eau, ils trouvèrent au quatrième kilomètre une bifurcation. La branche de l’Ouest, suivie par M. Pélaprat, le conduisit, après

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