En donnant à chacune de ces équations un poids proportionnel au nombre des observations du groupe, et résolvant par la méthode des moindres carrés, on obtient D y, — D e ? = + o", 26 et A = + o", 17.
L’effet de la dispersion atmosphérique sur le diamètre vertical d’un astre photographié est donc environ la moitié de la dispersion elle-même.
Comme il ne serait pas légitime d’appliquer cette conclusion à des conditions trop différentes des nôtres, nous formulerons nos résultats dans l’énoncé suivant : Quand on photographie un astre, à diamètre sensible, avec un objectif achromalisé pour les rayons G et H, sur plaque au gélatinobromure d’argent, et que la pose et le développement sont conduits de façon à obtenir des bords francs, sans que le centre perde la transparence nécessaire pour bien laisser voir les détads de la surface, le diamètre vertical de l’astre est augmenté par la dispersion atmosphérique d’ 'une quantité égale à o", i r ] tangs.
Je ferai remarquer en terminant que cette étude de la dispersion atmosphérique, loin de diminuer l’excès du diamètre polaire sur le diamètre équatorial trouvé précédemment, l’augmente sensiblement et paraît bien en confirmer la réalité.
GÉOMÉTRIE INFINITÉSIMALE. — Sur les courbes algébriques à torsion constante. Note de M. Georges Darmois.
Soient G une courbe algébrique à torsion constante ?, lieu du point (X, Y, Z), r l’indicatrice sphérique des binormales, lieu du point (a, (3, y). Si Ton pose
x ~y x — y ’ x — y
la courbe C sera donnée par les formules
X-f-iY=aTi3 1, X — ïT=— 2T«3 2, Z=— 2T»3, . a Ç y^dx-Vx-’dy „ fdx + dy Cydx + xdy
Les trois intégrales a„ 3 S, 4, sont attachées à une courbe algébrique et doivent être algébriques. Une condition nécessaire est qu’elles soient dépourvues des singularités logarithmiques que peuvent introduire les points à l’infini de l’indicatrice, et cette condition est suffisante dans la recherche 4es courbes G unicursales.
