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ACADÉMIE DES SCIENCES.

Remarques. — Cette comète se présente comme une petite nébulosité, ronde, ayant au maximum 25" de diamètre et brillant d’un éclat qui peut être compris entre les grandeurs n et ii,5. Une condensation assez lumineuse par instant avoisine le centre. Absence de queue.

Pendant la première série de mesures du 19 décembre, un vent modéré, du Nord-Est, secoue i’équatorial coudé et les images font un peu plus agitées. Pour la deuxième série, la lunette étant mieux abritée, les images sont plus calmes.

ASTRONOMIE. — Extension d’une théorie de Faye et application au mode de formation du système planétaire. Note de M. Emile Belot, présentée par M. Bigourdan.

Dans ses Leçons sur les hypothèses cosmogoniques, H. Poincaré a montré qu’en partant de l’hypothèse de Laplace, on est obligé d’admettre la condensation solaire presque complète avant la formation des anneaux planétaires. Mais Laplace avait indiqué qu’avant cette phase de condensation du Soleil, il avait dû ressembler à une nébuleuse sans condensation centrale appréciable. Si, dans cette longue préhistoire du Soleil, les planètes ont trouvé des circonstances favorables à leur formation, il devient inutile de chercher avec Laplace, dans une phase postérieure à la condensation du Soleil, l’origine du système planétaire.

Faye a ébauché (Comptes rendus, mars 1880) une théorie de la condensation du Soleil primitif dans laquelle il considère une nébuleuse sphérique de rayon R où la densité p des couches successives varie avec le rayon r suivant la loi déjà utilisée par Roche, Maurice Lévy et Lipschitz :

(’) P =Po | 1 — K(-£

(p densité au centre).

Si les couches sphériques de densité p ont une rotation qui équilibre l’attraction centrale, Faye observe qu’il y a une couche à vitesse tangentielle maxima de rayon r m

r m » 3(/n-3)

R / 3K(n + 2)

On peut compléter et généraliser la théorie de Faye. Dans cette nébuleuse sphérique, il y a aussi une couche qui contient le plus de matière et dont le rayon r a est donné par l’expression

Ai

r ; k(«+2)