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ACADÉMIE DES SCIENCES.

(7) fournit, dans ces conditions (en donnant aux constantes additives la même valeur), l’équation

(δ)

Le mouvement de la sphère, tel qu’il est défini par la seconde formule (I) eu égard aux expressions (3’) de peut être considéré comme la somme d’une translation générale de vitesse

(II)


et d’un mouvement additionnel qui, sur toute la surface est tangentiel[1]. Donc, dans nos hypothèses, la forme sphérique est conservée, et défini par la formule précédente, est la vitesse de chute qui doit figurer dans notre résultat final.

En résolvant les équations (α), (β), (γ), (δ), par rapport à et reportant dans (II), il vient

(III)

.

Si est très grand, on a sensiblement

Pour (eau) ; [(air)[2]], le dernier facteur du second membre à la valeur C’est donc dans cette proportion que le rapport est diminué par la fluidité de la goutte tombante.

La formule (III) présente, avec les résultats expérimentaux obtenus quant à présent (et encore inédits), de notables divergences. Il semble donc, jusqu’à nouvel ordre, que, dans les cas étudiés, les hypothèses classiques dont nous sommes parti doivent être modifiées.

  1. Les lignes de courant du mouvement ont pour équation générale


    Elles tournent autour d’un cercle situé dans le plan équatorial et de rayon

  2. On néglige l’effet de la compressibilité de ce dernier.