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Nota. — Le Règlement du 13 novembre 1899, — qui maintient le nombre de seize Correspondants à la Section d’Astronomie et attribue dix Correspondants à chacune des autres Sections, — laisse toute latitude aux différentes Sections pour la nomination des Correspondants aux nouvelles places créées par le Décret du 24 juin 1899.


MÉMOIRES ET COMMUNICATIONS
DES MEMBRES ET DES CORRESPONDANTS DE L’ACADÉMIE.


M. Maurice Lévy, en prenant place au fauteuil du Président, s’exprime comme il suit :

« Mes chers Confrères,

Il semble qu’en cette année 1900, où vous serez visités par les sommités de la Science étrangère, c’était à l’une des sommités de notre Académie qu’il eût appartenu de la présider.

C’est un modeste ancien que vous avez choisi.

Donc, en me donnant, l’année dernière, vos unanimes suffrages, vous avez moins écouté la sévère raison que la très indulgente confraternité.

Il me tenait à cœur de vous le rappeler et de vous en remercier, mes chers Confrères, très simplement, très brièvement, mais bien sincèrement.

En cherchant comment je pourrais, de mon mieux, répondre au suprême honneur que vous m’avez fait, j’ai pensé que ce serait peut-être en essayant de présider selon un grand principe de Mécanique appelé le principe de la moindre contrainte.

Je souhaiterais donc qu’au cours de cette année, personne ici, soit parmi les membres de l’Académie, soit parmi les savants qui ont accoutumé de suivre nos travaux, n’eût à s’imposer une contrainte ou une astreinte inutile,

Deux choses suffisent pour cela : la première, que nous commencions toujours nos séances à l’heure réglementaire ; ce sera d’autant plus expédient cette année que le public comprendra souvent des étrangers envers lesquels, citoyens d’une République, nous devrons observer cette vertu des Rois : l’exactitude ; la seconde, qu’au cours de nos séances, notre attention,