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mier ordre

(3)


P, Q et R étant des polynômes du second degré en et . On a donc à déterminer une fonction de et satisfaisant à l’équation (3), et un contour le long duquel s’annulent les expressions (2) ; certaines parties de ce contour peuvent d’ailleurs être à l’infini. De plus, il sera très avantageux de ne pas se borner à la signification usuelle de l’intégrale double, mais de prendre une telle intégrale avec le sens plus général que lui a donné M. Poincaré, en considérant et comme des variables complexes.

» L’intégration de l’équation (3) revient à l’intégration de l’équation ordinaire du premier ordre


que l’on ne sait pas intégrer d’une manière générale. Ce sera donc seulement dans les cas, assez nombreux d’ailleurs, où l’on a pu faire complètement l’étude de l’équation précédente que l’on pourra tirer parti de la transformation qui nous occupe.

» 1. Un exemple assez général nous est fourni par l’équation suivante


la méthode précédente conduit à deux types distincts d’intégrales renfermant chacun une fonction arbitraire. J’indiquerai seulement le calcul dans un cas particulier : c’est celui de l’équation d’Euler et de Poisson


qui a fait l’objet d’une étude si remarquable de M. Darboux dans ses belles Leçons sur la théorie des surfaces.

» L’intégrale générale de l’équation en sera, dans ce cas,

désignant une fonction arbitraire. On a donc à considérer les intégrales doubles