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Dans la pratique, on dissoudra ^,870 ou 3 7 s r,100, suivant l’état de la solution ferrique, du sucre à essayer ; on ajoutera quelques gouttes d’oxalate d’ammoniaque pour précipiter la chaux ; on filtrera et l’on complétera un volume de 2B0 centimètres cubes ; on prélèvera 25 centimètres cubes, et, suivant le nombre n de centièmes de sucre pur renfermé dans l’échantillon, on pourra ajouter n centièmes de fer, qui resteront dissous.

On arrivera donc à avoir, dans deux essais, des résultats différents, savoir :

Avec n milligrammes de fer, solution limpide, Avec n -+- 1, précipité,

n étant le nombre de centièmes de sucre que contient l’échantillon.

L’action du sucre interverti est plus forte que celle du sucre cristallisable. Il suffît de os r,357 de sucre cristallisable interverti par l’acide chlorhydrique pour maintenir en dissolution 100 milligrammes de fer à l’état de peroxyde modifié.

Or, comme certains sucres, exotiques "principalement, renferment du sucre interverti qui peut fausser les résultats, j’évite complètement cette cause d’erreur en agitant à froid le sucre à essayer avec de l’alcool à 9 5 degrés et filtrant la liqueur. Le sucre interverti et quelques substances organiques acides passent en dissolution, tandis que le sucre reste indissous.

Le procédé que je viens d’indiquer, et que j’ai appliqué bien souvent aux nombreuses analyses de sucre qu’il m’a été donné d’effectuer, m’a toujours fourni des, résultats identiques à ceux du saccharimètre ; il peut remplacer avantageusement cet instrument et pourrait, je crois, être mis sans difficulté entre les mains des employés de la régie pour la perception de l’impôt sur les sucres. »

HISTOLOGIE. — Quelques faits relatifs au développement du tissu osseux. Note de M. L. Rakvieb, présentée par M. Cl. Bernard.

« Depuis le remarquable travail de II. Mûller (1) sur le développement du tissu osseux, travail qui a ouvert pour l’histogenèse une voie entièrement nouvelle, un très-grand nombre d’histologistes se sont occupés de la même question. Ce serait sortir des limites de cette Note que de reprendre tous ces travaux. Mon intention est de donner simplement ici les princi (1) H. Mulleb, in Zeitschrift fur Wisscnsch. Zoologie, t. IX, p. fa,

C. R., 1873, 2 « Semeur e. (T. LXXVII, N° 19.) I /p