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exceptés), aura fait l’observation la plus intéressante, le Mémoire ou le travail le plus utile au progrès de l’astronomie, sera décernée dans la prochaine séance publique de 1855.

PRIX DE MÉCANIQUE,

FONDÉ PAR M. DE MONTYON.

M. de Montyon a offert une rente sur l’État, pour la fondation d’un prix annuel en faveur de celui qui, au jugement de l’Académie des Sciences, s’en sera rendu le plus digne en inventant ou en perfectionnant des instruments utiles au progrès de l’agriculture, des arts mécaniques ou des sciences.

Ce prix consistera en une médaille d’or de la valeur de quatre cent cinquante francs.

Le terme de ce concours est fixé au 1er avril de chaque année.

PRIX DE STATISTIQUE,

FONDÉ PAR M. DE MONTYON.

Parmi les ouvrages qui auront pour objet une ou plusieurs questions relatives à la Statistique delà France, celui qui, au jugement de l’Académie, contiendra les recherches les plus utiles sera couronné dans la prochaîne séance publique de 1855. On considère comme admis à ce concours les Mémoires envoyés en manuscrit, et ceux qui, ayant été imprimés et publiés, arrivent à la connaissance de l’Académie ; sont seuls exceptés les ouvrages des Membres résidants.

Le prix consiste en une médaille d’or équivalente à la somme de quatre cent soixante-dix-sept francs.

Le terme du concours est fixé au 1er janvier de chaque année.

Les concurrents, pour tous les prix, sont prévenus que l’Académie ne rendra aucun des ouvrages envoyés au concours ; les auteurs auront la liberté d’en faire prendre des copies ;

PRIX BORDIN.

Feu M. Bordin, ancien notaire, a légué à l’Académie une rente de trois mille francs pour la fondation d’un prix annuel qui doit être décerné