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chimie. — Expériences concernant la théorie des engrais ; par M. Fréd. Kuhlmamn. Deuxième Mémoire. (Extrait.)
«’ L’auteur a entrepris une série d’expériences dans le but de répondre aux questions suivantes :
i ù. La quantité d’azote d’un engrais, indépendamment des matières minérales, décide-t-elle toujours du degré d’activité que cet engrais doit produire sur la végétation ? Quelles sont les circonstances où cette proportionnalité n’existe pas ?
2°. Les nitrates employés comme engrais dôivent-ils une partie de leur action à la base, ou doit-on considérer leur action comme déterminée, sinon inclusivement, du moins pour la plus grande partie, par l’azote de l’acide nitrique ?
3°. L’intervention des phosphates dans la végétation ne pouvant être contestée, puisque ces sels existent toujours, et souvent en grande quantité, dans les cendres, faut-il en conclure que ces sels peuvent être considérés, pris isolément, comme des agents actifs dans la fertilisation des terres, ou leur influence est-elle subordonnée à I existence des produits azotés ?
4°- Dans les engrais organiques habituels, il existe des matières oiganiques non azotées. Ces matières premieût-olles une part importante dans la fertilisation, on, en d’autres termes, existe-t-il des engrais formés de matières organiques non azotées qui soient susceptibles de quelque énergie d’action ? Ainsi, l’huile qui fait partie de* tourteaux contribue-t-elle à donner à cet engrais ses propriétés actives ?
5°. L’influence efficace de l’emploi des sels ammoniacaux et des nitrates s’exerce-t-elle après une première récolte ? Quelle est la limite de k durée de l’action de ces sels ?
>■ Les essais entrepris ont donné des résultats qui se trouvent consignés dans le tableau suivant :
