dilatait sans perdre de son élasticité, puis agissait sur un piston par sa force élastique et par sa détente jusqu’à une atmosphère. M. Burdin n’est donc pas fondé à dire qu’on n’avait pas songé jusqu’à présent à comprimer l’air avant de l’introduire dans l’appareil d’échauffement. »
M. Bresson ajoute que l’usage lui a fait reconnaître dans la machine qu’il avait d’abord imaginée, plusieurs graves inconvénients dont le principal est une altération rapide de diverses pièces de l’appareil par suite de la haute température à laquelle l’air doit être porté. Dans la vue d’empêcher cet effet, il a disposé une nouvelle machine dans laquelle l’air chaud n’agit sur le piston que par l’intermédiaire d’un liquide.
L’observation de M. Nervaux relative aux deux rossignols qui ont construit un second nid pour y transporter leurs œufs, quand le premier allait être atteint par l’inondation, semble prouver que dans les actes qui ont pour objet la conservation de leur progéniture, les oiseaux ne sont pas exclusivement guidés par un aveugle instinct, et que, pour atteindre ce but, ils savent s’écarter de leurs habitudes lorsque des circonstances extraordinaires se présentent. Un fait observé par M. Gélinot conduit aux mêmes conclusions.
Un petit serin âgé de dix à douze jours et qui n’avait pas encore de plumes, fut renversé avec son nid par suite d’une brusque secousse imprimée à la cage ; froissé assez fortement contre les barreaux, il prit dès ce moment en aversion le lieu où l’accident lui était arrivé, et il n’y eut plus moyen de le faire rester dans son nid ; on l’y replaçait à chaque instant, et aussitôt il s’élançait vers la partie opposée de la cage, où il était cependant assez durement couché. Ce manége s’était continué deux jours entiers ; alors la mère, qui n’avait que ce seul nourrisson, voyant que c’était chez lui un parti pris, voulut du moins qu’il n’eût pas trop à souffrir des suites de son opiniâtreté. Elle alla prendre en conséquence tout ce qui garnissait l’intérieur du nid, l’apporta dans le lieu que son petit avait adopté, et lui dressa ainsi un bon lit sur lequel on le trouva commodément placé le matin du troisième jour.
« J’espère qu’il sera agréable aux géomètres de prendre connaissance d’une méthode très expéditive et entièrement nouvelle, pour calculer un
