MÉCANIQUE APPLIQUÉE. — Nouvelles machines à vapeur ; par M. Eisenmerger.
M. Eizenmenger ayant vu dans les journaux qu’un mécanicien d’Allemagne vient de découvrir à l’aide du galvanisme un moteur plus avantageux que la vapeur d’eau, a cru devoir communiquer à l’Académie les résultats de quelques essais auxquels il s’était anciennement livré, et qui pourraient avoir de l’analogie avec les tentatives récentes du mécanicien d’outre-Rhin. Le procédé de M. Eisenmenger ne changerait pas la forme des machines à vapeur ordinaires ; seulement, une pile galvanique placée dans la chaudière, décomposerait l’eau en oxigène et hydrogène. C’est à l’état de deux gaz séparés que la vapeur arriverait sous le piston. Là des éponges de platine, de palladium ou de rhodium, enflammeraient l’oxigène et l’hydrogène, et ramèneraient ces deux gaz à l’état de vapeur.
PHYSIOLOGIE. — Température des animaux par de très grands froids.
Les physiciens el les physiologistes se sont occupés, depuis long-temps, de la faculté que les animaux vivants possèdent, de se maintenir à une température à peu près constante dans des atmosphères chaudes ou froides ; mais leurs expériences ont principalement porté sur des milieux chauds. Celles que M. le capitaine Back a faites dans son excursion récente vers les régions polaires, semblent donc mériter une attention toute spéciale. Telle est la considération qui a amené M. Arago à mettre sous les yeux de l’Académie les résultats suivants :
’llempêz-unis’ ` Températuré
’ du thorax. i de Pntmosphèrfi
1855, octobr., le 26, Gclinottc rtoire¢ÎAmériqué(|nãle) +43°,3 cent. -12°,7 centigij. = le 28, ......... id.......... Cd.) -I-43,0 -15,0 , .le sa, .... ia. ;...... (fem.)+4¢, s i- 8,3 . ia., . mt...... Ca.) +43’,3` -8, ¢›
mu, ma, le 18,1........ ia.......... (fa.) +42,13 -., *¢ ’ 1854, janvier, le @Lagopède des saules-... (mâle) -f-42,4 -19,7
- le -1, .... ia. . . . Cd.) +43, z.-32,8
’ yle ll, ..... :«.. id..... 1.... Cd.) -|-43,3 › -35,8.
MÉCANIQUE APPLIQUÉE. — Emploi de l’air chaud comme moteur. — M. Bresson, ingénieur civil et professeur de mécanique industrielle à Rouen, réclame la priorité d’invention relativement à l’emploi de l’air chaud comme force motrice. « Je puis prouver, dit-il, qu’en 1825 j’avais composé une machine dans laquelle l’air comprimé d’abord à trois atmosphères venait ensuite alimenter un foyer, où s’échauffait et se
