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cependant que les deux autres parties de ce grand mémoire sont consacrées à l’étude aussi soignée des insectes, rapportés aux deux ordres des hyménoptèreset des névroptères. »

LECTURES.

M. Ampère lit la Note suivante, et exprime le désir qu’elle soit textuellement insérée dans le Compte Rendu de cette séance.

« La réclamation de M. Ampère, dont il a été question dans le numéro 21 des Comptes Rendus de l’Académie, n’était relative qu’à ce qu’un journal quotidien, en rendant compte des découvertes de M. Melloni ; présentait ces découvertes comme contraires à la distinction que M. Ampère a établie entre les vibrations moléculaires et les vibrations atomiques, pour expliquer la différence qui existe entre la propagation successive de la chaleur dans les corps, et celle du son et de la lumière.

» Depuis que M. Ampère a lu le texte même du mémoire de M. Melloni, inséré dans ce même numéro, il a reconnu que sa réclamation était sans objet, puisqu’il ne s’y trouve rien qui combatte cette distinction, ni même qui y soit relatif. »

Géodésie.Nouvelles remarques sur la comparaison des mesures géodésiques et astronomiques de France ; par M. Puissant.

« Dans un mémoire que j’ai lu à l’Académie des Sciences le 15 juillet 1833, je me suis proposé de déduire de la comparaison des mesure géodésiques et astronomiques qui servent de fondement à la nouvelle carte topographique du royaume, quelques conséquences sur la figure de la terre. J’ai, dans ce but, fait usage de formules différentielles qui font connaître quelle est la correction à appliquer à l’aplatissement employé dans le calcul des latitudes, des longitudes et des azimuths, pour rendre ces éléments géodésiques parfaitement d’accord avec les déterminations célestes correspondantes. Ces formules m’ayant facilité le moyen de combiner successivement la position de l’observatoire royal avec chacune des stations astronomiques auxquelles elle est liée par différentes chaînes de triangles, j’ai reconnu qu’aucun ellipsoïde de révolution ne pouvait satisfaire exactement si l’ensemble de ces stations, ou, en d’autres termes, que la figure de la terre est très irrégulière en France.