M. Poisson n’admet pas cette conséquence ; suivant lui la température des couches supérieures de l’atmosphère est nécessairement plus basse que celle de l’espace. Nous regrettons de ne pas être aujourd’hui en mesure de présenter cette opinion avec tous les développements nécessaires.
(Extrait d’une lettre de M. Forbes.)
« Vous savez qu’il y a transversalement dans le spectre solaire, un grand nombre de lignes ou d’espaces entièrement noirs. Ainsi il manque dans la lumière de cet astre, des rayons de certains degrés de réfrangibilité. Ces rayons ne sont absorbés ni par le prisme, ni par l’atmosphère terrestre. Sir D. Brewster suppose que cette perte de rayons s’opère dans l’atmosphère du soleil. Dans cette hypothèse, les rayons provenant du bord du soleil ayant à traverser une plus grande épaisseur d’atmosphère, devraient, décomposés par le prisme, présenter plus de lignes ou des lignes plus larges que les rayons émanant du centre. La dernière éclipse de soleil m’a donné le moyen de me procurer un spectre engendré exclusivement par les rayons du bord du soleil ; or j’ai reconnu sans équivoque, que ce spectre est parfaitement identique à celui qui résulte de l’ensemble de la lumière de l’astre. Conséquemment les rayons manquants ne sont pas perdus dans l’atmosphère solaire. »
On a rencontré le granite à 40 pieds de profondeur (environ 12m), et l’on a poursuivi les travaux jusqu’à 180 pieds (55m) : l’eau qui est très pure s’élève à 6 pieds au-dessus de la surface ; le puits en fournit 120 gallons par minutes (545, litres).
L’eau jaillissante est à la température de 55° Fahrenheit = 12°,8 centigrades.
M. Laisné adresse une note relative à des recherches qu’il a faites dans le but de trouver un moyen de représenter avec un petit nombre de caractères tous les sons du langage humain sans qu’il puisse y avoir d’incertitude pour leur prononciation ; il y joint un tableau des 15 voyelles et des