M. le Ministre de la Marine transmet une lettre de M. Colomb-Menard relative aux taches du soleil, à leurs changements de forme et de position, et à l’influence que leur présence exerce, suivant l’auteur, sur différents phénomènes météorologiques.
La lettre de M. Colomb-Menard est renvoyée à l’examen de M. Bouvard.
PHYSIQUE. — Thermomètres à maxima. — M. Walferdin adresse une réponse à la note sur les thermomètres à maxima présentée par M. Danger à la séance précédente.
« M. Danger, dit-il, en réclamant la priorité pour deux systèmes de thermomètres a maxima, à pièces mobiles, de son invention, qui n’ont de rapport avec celui que j’ai proposé que par le principe de déversement, a annoncé qu’il avait commencé par exécuter un instrument en tout semblable au mien.
» Cela paraîtra d’autant moins surprenant, que je suis en mesure de prouver, qu’avant qu’il ne s’occupât de ces sortes de recherches, j’avais fait communiquer à M. Danger, ainsi qu’à plusieurs des artistes les plus habiles de Paris et même de l’étranger, la donnée d’après laquelle j’avais fait exécuter un premier essai, il y a plusieurs années.
» Il ajoute que des difficultés presque insurmontables l’ont forcé de renoncer à ce système.
» Je m’en tiens à cette déclaration, et je m’estimerais trop heureux si la Commission que l’Académie vient de nommer pour examiner le thermomètre à déversoir que je propose, reconnaît que je suis parvenu à vaincre ou à éluder quelques-unes des difficultés qu’un ingénieur aussi habile que M. Danger regardait comme insurmontables. »
M. Leroy d’Étiole répond à la réclamation élevée par M. Ledain en faveur de M. Civiale touchant la priorité d’invention du brise-pierre à écrou brisé. « Pour établir les droits de M. Civiale, on a cité, dit M. Leroy, un journal de médecine de l’année 1836 ; pour prouver que j’ai long-temps auparavant appliqué aux instruments de ce genre le système d’écrous brisés, il me suffira de rappeler ce que j’écrivais en juillet 1834 dans le Journal des Connaissances médicales.
