Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 002, 1836.djvu/55

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

» Dans ces circonstances, vos commissaires doivent se borner à vous proposer d’insérer dans la collection des Savants étrangers le mémoire que M. Hamont a déposé pour servir à la description et la démonstration des perfectionnements par lui apportés aux locomoteurs à vapeur sur routes ordinaires. »

Rapport sur un nouvel instrument à réflexion, de M. Rowland.
(Commissaires, MM. Arago, Mathieu, Beautemps-Beaupré ; Puissant et Louis de Freycinet rapporteur.)

« L’instrument présenté à l’Académie par M. Rowland, artiste anglais, et que la commission nommée par elle vient de soumettre à son examen, se compose de deux sectants réunis et parallèles, dont le second, qui est renversé, n’a qu’un rayon à peu près moitié du premier. Chacun d’eux a son alidade particulière, son grand et son petit miroir, qui tous se trouvent placés dans l’espace qui sépare les limbes, et se rectifient par les mêmes moyens que les instruments à réflexion ordinaires. Le sectant renversé a le zéro de sa division en sens opposé de celui du grand sextant.

» Une lunette unique placée entre les deux mêmes plans sert à la fois à l’observation des angles qu’on mesure, soit avec l’une, soit avec l’autre des alidades. Le petit miroir du sextant supérieur est étamé dans la partie de gauche, et l’autre dans celle de droite, de telle manière cependant qu’il reste entre les deux étamages un espace d’environ 4 millimètres, qui n’est pas étamé, et par où l’on peut voir directement l’objet auquel on vise. Lorsqu’on veut observer des angles qui ont moins de 20° d’amplitude, on peut, pour rendre l’instrument moins pesant, détacher le sextant superposé, en défaisant les trois vis qui le lient au limbe principal, et l’observation des angles se fait alors comme de coutume ; mais si l’angle à mesurer dépasse ce nombre de degrés, la réunion des deux sextants est nécessaire. Voici, dans ce cas, la manière d’opérer :

» Les rectifications d’usage étant préalablement faites, et les alidades placées sur zéro, on commence par viser directement à l’un des objets, et cet objet se voit, en même temps aussi, par réflexions dans la partie étamée du petit miroir du sextant renversé. Faisant maintenant mouvoir l’alidade de ce même sextant, en s’astreignant à ne pas perdre de vue l’objet réfléchi, on s’arrête à la moitié, je suppose, du