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» 1^o. Elle explique facilement la préparation de cette amide et sa transformation en ammoniaque et en hydrure.

» Ainsi que le fait voir l’équation suivante :

${\ce {C^28 H^12 O^2 + H^4 Az^{4/3}= C^28 H^12 Az^{4/3}+ H^4 O^2,}}$

$\underbrace {\begin{matrix}{\text{hydrure}}\end{matrix}}$$\underbrace {\begin{matrix}{\text{hydrobenzamide}}\end{matrix}}$

» 2^o. C’est la première fois que l’ammoniaque liquide perd tout son hydrogène pour former une amide ; réaction qui n’a jamais lieu qu’avec les oxacides et l’ammoniaque anhydres.

» 3^o. Elle fait voir que, quoique l’hydrure de benzoïle ne puisse se combiner avec l’ammoniaque pour former un sel, il n’en joue pas moins le rôle d’un acide, puisqu’il peut, comme eux, former une amide.

» 4^o. C’est la première fois qu’un hydracide et l’ammoniaque donnent naissance à une amide ; et comme ce ne sera probablement pas la dernière, je propose de donner le nom d’hydramide à cette sorte de composés.

» 5^o. Enfin, cette composition est encore digne d’attention par l’absence de l’oxigène. »

Physique. — Thermomètres à maxima. — À l’occasion des communications faites dans la précédente séance sur les instruments construits par M. Collardeau et par M. Wafferdin, M. Danger écrit que le « 15 octobre 1834 il a présenté à la Société d’Encouragement un thermomètre à maxima accompagné d’un mémoire, et qu’à la séance suivante il a adressé à la même société un mémoire détaillé sur un thermomètre à tige et à ampoule mobiles. Ce dernier mémoire renfermait aussi des réflexions sur les moyens propres à assurer l’exactitude des indications fournies par les thermomètres en général et des détails sur l’emploi du nouveau thermomètre à la mesure des montagnes.

» Lorsque je commençai à m’occuper de ces recherches, poursuit M. Danger, le premier résultat de mes essais fut un instrument en tout semblable à celui qui a été présenté à l’Académie dans la précédente séance ; mais la double soudure rendant les difficultés presque insurmontables, lorsqu’il s’agit de rendre comparables plusieurs instruments de ce genre, j’imaginai de remplacer cette double soudure par une ampoule parfaitement rodée ; cela m’a toujours fourni d’excellents résultats. Toutefois, l’instrument étant construit de cette manière, il faut beaucoup de temps pour l’amorcer ; c’est ce qui m’a suggéré l’idée de rendre mobile la tige et de gagner par là du