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compter qu’au titre d’une paraphrase des idées de son temps. C’est plus tard qu’il a donné les fruits de sa propre raison et de ses études synthétiques. Là seulement sont les vraies pensées de Buffon sur la nature qu’il a étudiée et comprise en s’aidant de sa théorie savante des faits nécessaires.

» Or, à ce moment, Buffon s’explique tout différemment que Cuvier sur le fait. s’il y a eu, oui ou non, interruption dans lasuccessioa dQs «iormations organiques ;. ’ e «» Cela posé, l’échafaudage de M. Marcel de Serres se trouve renversé. Pour que d’aussi fâcheuses méprises au sujet de Buffon, dont il fallait plutôt expliquer que raconter les faits de la vie scientifique, cessent d’avoir lieu, on vient de donner quelques aperçus tout-à-fait neufs concernant cette gloire immense de notre France, dans l’Enc yclopédie rédigée si habilement par MM. Leroux et Reynaud, au mot Bgÿfon- Après Cuvier, qui a donné dans la Biographie Universelle une notice complète et vraiment inimitable sur Buffon, il n’y avait que quelques glanures à produire. »

cunni. INDUSTRIELLE. — Extraction de la matière grasse contenue dans les eaux savonneuses gui ont servi au lavage. — M. Dumas donne quelques détails sur une nouvelle industrie qui consiste à décomposer les eaux savonneuses provenant du dégraissage des laines. Une partie de la matière grasse obtenue par cette opération est rendue àl’art du savonnier ; une autre partie est convertie en gaz et employée pour l’éclairage. Le premier établissement a été formé à Reims en 1827, par M. Souzeau-Muiron ; qui vient d’en former un second à Sedan. Ces eaux savonneuses qui représentei1t’aujourd’hui une valeur assez considérable (environ 6o,000 fr. par an) étaient autrefois sans usage ; répandues sur la voie publique, elles ne tardaient pas à se corrompre et à répandre une odeur infecte. La nouvelle industrie, considérée sous ce point de vue, semble donc, dit M. Dumas, pouvoir être assimilée aux inventions qui ont pour objet de rendre un art on un métier moins insalubre et par conséquent être admise au concours pour le prix fondé par M. de Montyon. C

M. Souzeau-Muiron sera invité à adresser le plus promptement possible les documents relatifs à la nouvelle industrie dont il est l’inventeur pour qu’elle puisse être admise au concours de cette année. o eionizsm.-uM. Puissant dépose sur lebureau del’Académie son mémoire sur une nouvelle cléœrmination de l’arc de méridien compris entre MontT