Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 002, 1836.djvu/531

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
COMPTE RENDU
DES SÉANCES
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES.
Séparateur


SÉANCE DU LUNDI 30 MAI 1836.
PRÉSIDENCE DE M. Ch. DUPIN.



MÉMOIRES ET COMMUNICATIONS.
DES MEMBRES ET DES CORRESPONDANTS DE L’ACADÉMIE.

Philosophie zoologique. — M. Geoffroy Saint-Hilaire lit une note sur cette question :

Si les êtres de la création antédiluvienne sont ou non la souche des formes animales et végétales, présentement répandues à la surface de la terre.

Voici l’analyse qui nous est remise par l’auteur :

« Ce sujet vient d’être traité avec étendue dans la Revue du Midi, imprimée à Toulouse. L’auteur, l’un des illustres professeurs de Montpellier, M. Marcel de Serres, se prononce pour la négative. Il en donne pour motifs ce principal argument qu’il ne fait que développer la pensée de nos deux grands hommes, Cuvier et Buffon.

» Quant à Buffon, c’est contestable. Il y a erreur non dans les termes de la citation, mais eu égard aux vues définitives de ce grand naturaliste.

» Comme cela fut pour Goëthe, Buffon n’est devenu naturaliste qu’après ses quarante ans révolus, en sorte que ses premiers écrits ne doivent