PRÉSIDENCE DE M. Ch. DUPIN
« Dans ma première note sur ce sujet, j’ai, ce me semble, rendu hommage à la vérité en disant que l’erreur de 57 toises, qui, selon moi, a été commise dans la détermination de la distance méridienne de Montjouy à Formentera, ne doit être attribuée ni à Delambre ni à ses savants continuateurs. Il y a lieu, sans doute, d’être fort étonné d’une erreur aussi grave ; et c’est parce que j’en ai été singulièrement frappé moi-même, que je n’ai point hésité à porter plusieurs fois mes investigations sur toutes les parties de mon travail comme sur tous les documents qui lui servent de base, investigations qui m’ont fourni la preuve la plus palpable que mes calculs sont parfaitement exacts.
» Néanmoins la note que MM. Biot et Arago ont lue à l’Académie lundi