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ordinaire qui exige un plan ou tout autre surface pour recevoir la trace du crayon avec lequel on marque les contours du corps à figurer.

La nouvelle note est renvoyée à la commission nommée pour le concours auquel était déjà présenté le premier ouvrage de M. Mayor.

M. R. Henry, architecte à Boulogne-sur-Mer, adresse un mémoire ayant pour titre : Considérations générales sur l’établissement des chemins de fer, et demande que cet ouvrage soit admis au concours pour plusieurs des prix fondés par M. de Montyon.

Suivant M. Henry on pourrait, en combinant convenablement les lignes de chemins de fer et les lignes de paquebots à vapeur, faire en un mois le voyage d’Édimbourg à Bombay en passant par Paris. Aujourd’hui le trajet prend six fois plus de temps, expose le voyageur à des dangers de plusieurs sortes, et surtout à des privations qui peuvent altérer sa santé ; l’auteur pense en conséquence que son projet pourrait être assimilé aux inventions qui ont pour résultat de rendre un art ou un métier moins insalubre, les deux autres prix auxquels M. Henry pense avoir acquis des titres par la publication de sa brochure n’étant pas décernés par l’Académie des Sciences, nous n’avons pas à nous en occuper ici.

M. A. Ador demande que l’Académie nomme des commissaires pour assister aux expériences relatives à une invention qu’il désigne sous le nom de poste atmosphérique, expériences qui seront faites au jardin de Tivoli, le 28 avril, à deux heures.

MM. Navier et Séguier sont priés d’assister à cet essai et d’en rendre compte à l’Académie.

M. Gabriel Pelletan demande que le mémoire sur la spécialité des nerfs des sens qu’il a présenté à l’Académie dans la séance du 11 janvier, soit admis au concours pour le prix de physiologie.