degré de dureté de ce marbre, jusqu’à ce que M. Sappey, qui a exécuté un buste en marbre de la Bérengère, pour l’exposition, nous ait fait connaître son opinion, ou que nous en ayons à notre disposition des blocs à faire essayer par nos statuaires.
» D’après les analyses faites à Grenoble dans le laboratoire de M. Gueymard, ingénieur en chef des mines de l’Isère, ce marbre est composé :
» 1o. De silice |
0,068 | |||
» 2o. De carbonate de magnésie |
0,020 | 100,00 | ||
» 3o. De carbonate de chaux |
99,912 |
et la dolomie grise qui l’accompagne,
» 1o. D’argile |
12,80 | |||
» 2o. De carbonate de magnésie |
37,60 | 95,26 | ||
» 3o. De carbonate de chaux |
45,86 |
» Dans une reconnaissance de la marbrière de la Bérengère qu’ils ont faite l’été dernier, M. Gueymard et M. Breton en ont fait exploiter et descendre quelques blocs à Grenoble, et d’après leurs calculs, ils estiment que le mètre cube de ce marbre rendu dans cette ville reviendra à 300 fr., qu’il en coûtera 400 fr. de cette ville à Paris, et qu’ainsi le mètre cube y reviendrait à 700 fr., ce qui mettrait le pied cube à 30 fr. environ.
» Nous venons d’apprendre que sur la demande de M. le préfet de l’Isère, le conseil-général de ce département a voté une somme de 15,000 fr. pour faire, sous la direction de M. l’ingénieur en chef des mines de l’arrondissement des travaux d’exploration dans la marbrière de la Bérengère ; ainsi, si dans l’état actuel des choses, nous ne pouvons émettre aucune opinion positive sur les véritables qualités de ce marbre, nous espérons du moins pouvoir prochainement faire connaître à l’Académie sa valeur sous le rapport de la statuaire et des divers emplois auxquels il conviendra dans les arts.
Sicile, aux îles Lipari et dans les environs de Naples.
« L’apparition au mois de juin de l’année 1831, d’un volcan sous-marin, situé entre les côtes de Sicile et celles d’Afrique, excita en Europe une at-