Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 002, 1836.djvu/197

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

démie s’est-elle empressée d’accueillir ce don de M. Larrey, et nous faisons-nous un devoir, autant qu’un plaisir, de lui proposer d’adresser de nouveau ses remercîmens à notre honorable confrère. »


À la suite de ce rapport, M. Geoffroy-Saint-Hilaire communique la note suivante que nous insérons textuellement :

« Je parle dans mes Études progressives : mémoire de géologie et de paléontographie (voir la note page 91), des ours fossiles, dont je fais un genre sous le nom de Spéléarctos ; les animaux arctoïdes se rapportent à quatre sous-genres, les ours de la zoologie antidiluvienne, les analogues à l’ursus maritimus, les analogues aux ours de l’Europe, et les analogues aux ours indiens ou ours des jongleurs.

» Les spéléarctos étaient des animaux essentiellement carnassiers, si on les juge sur la forme de la boîte cérébrale et le grand écartement des arcades zygomatiques. Là sont des formes qui ne sont répétées que par les plus carnassiers des genres felis, le tigre et le lion. »

LECTURES.
Anatomie comparée.Mémoire sur quelques particularités des organes de la déglutition de la classe des oiseaux et des reptiles, pour servir de suite à un premier mémoire sur la langue ; par M. Duvernoy, Correspondant de l’Académie.

« La variété infinie, dit l’auteur en commençant, qui se manifeste à l’œil de l’observateur dans l’organisation des animaux, c’est-à-dire dans les instruments qui produisent et nous montrent les phénomènes de la vie, peut être étudiée sous plusieurs points de vue. Ou bien, en cherchant à la comprendre, on aura pour but d’expliquer les particularités que l’animal présente dans l’une ou l’autre de ses fonctions, dans ses habitudes, dans ses mœurs, et de montrer les dispositions organiques plus ou moins évidentes dont elles dépendent. Ce genre de recherches appartient à la physiologie spéciale qui peut en recevoir de grandes lumières.

» En multipliant les comparaisons, en appréciant non-seulement les différences les plus remarquables, mais encore celles qui le sont moins,