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En 1770, quand Arkwrigh commença à répandre ses procédés, le coton travaillé dans les manufactures de la Grande-Bretagne, ne s’élevait pas, en poids et…

par an, à
4 000 000 de livres anglaises ;
en 1834, on en a manufacturé
270 000 000 de livres.
MÉMOIRES PRÉSENTÉS.
Mécanique.Nouveau système de rames applicable à toute navigation et surtout à celle des canaux ; par Ant. George, mécanicien.
(Commissaires, MM. Dupin, Navier, Séguier.)

M. George, inventeur d’une nouvelle forme de rames propre à servir dans la navigation des canaux étroits, s’est aperçu qu’il avait été devancé dans l’application de ce système, par M. Vileroi. Toutefois, comme il y a entre les deux appareils des différences essentielles ; que celui du bateau-poisson de M. Vileroi est submergé, tandis que dans l’autre on n’a eu en vue que la navigation des bateaux ordinaires, M. George s’est décidé à le présenter à l’Académie. Nous reviendrons sur cet objet, dès que les commissaires auront fait leur rapport.

Art vétérinaire.Traitement de l’affection calcaire, connue vulgairement sous le nom de morve ; par M. Galy, pharmacien.
(Commissaires, MM. Magendie, Serres, Dumas.)

M. Galy annonce qu’on guérit la morve, en aiguisant avec de l’acide hydrochlorique l’eau que boivent les chevaux atteints de cette maladie. Toutefois, il a trouvé préférable d’introduire l’acide dans les tissus au moyen de frictions opérées sur des parties du corps de l’animal où l’on avait rasé les poils. M. Galy cite d’assez nombreuses expériences, desquelles il résulterait que la morve n’est pas contagieuse.