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M. Foucart, officier de santé à Haubourdin (département du Nord), réclame, contre M. le docteur Gendrin, la priorité d’invention concernant l’emploi de l’acide sulfurique dans le traitement de la colique de plomb. M. Foucart dit qu’il se sert avec avantage de l’éther sulfurique depuis 1831, et cite à l’appui de son assertion plusieurs cas de guérison dont l’un remonte, en effet, au mois de juillet 1831.

M. Barbier adresse pour le concours Montyon, 1oune Notice sur les salles d’asile, l’instruction familière des enfans du premier âge, des aveugles de naissance et des sourds-muets ; 2oun Tableau de l’instruction familière des sourds-muets.

Statistique.Caisse d’épargne de Paris.

Nous trouvons dans un rapport présenté aujourd’hui à l’Académie, quelques chiffres relatifs aux opérations de la Caisse d’épargne de Paris, qui nous semblent propres à piquer la curiosité publique.

En 1832, les versemens n’avaient été que de
3 643 000 francs,
En 1833, ils s’élevèrent à
8 733 000,
En 1834, la caisse a reçu
17 239 000.

Le total des dépôts depuis la fondation de la caisse en 1818,

a été de
80 420 000 francs.

Voici les valeurs de quelques remboursemens annuels :

En 1832
2 200 000 francs,
En 1833
3 066 000,
En 1834
6 497 000.

Les sommes totales dues aux déposans étaient :

À la fin de 1832, de
6 548 000 francs,
À la fin de 1833, de
12 581 000,
À la fin de 1834, de
24 039 000.

Le nombre total des livrets en circulation ou des personnes intéressées dans la Caisse d’épargne de Paris, était de 49 488 à la fin de l’année dernière, ce qui donne un peu moins de 500 fr. pour la valeur moyenne de chaque livret.

Pendant le mois de janvier 1835, sur 2952 déposans, on a trouvé :