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rent de celle que M. Arago a proposée ; car ce but serait d’isoler dans le flux purement calorifique, les rayons qui sont spécialement aptes à produire des combinaisons.

Les deux académiciens ont désiré que cet éclaircissement se trouvât inséré dans le Compte Rendu de cette séance même[1].

MÉMOIRES PRÉSENTÉS.
Anatomie.Anomalies anatomiques nombreuses de l’appareil central de la circulation, n’ayant donné lieu pendant la vie à aucun symptôme particulier ; par M. Chassinat.
(Commissaires, MM. Double, Breschet.)

« Le sujet de cette observation est une petite fille qui naquit à terme, affectée d’une hépatocèle ombilicale. Après avoir vécu douze jours, elle succomba à une gastro-entérite, à l’hôpital de la Faculté de médecine, le 19 septembre 1835.

» Dans les détails nécroscopiques que j’ai l’honneur de présenter à l’Académie, je n’ai mentionné que ce qui a rapport aux organes circulatoires, me réservant de parler dans une autre circonstance de la tumeur herniaire.

» Le cœur, d’un volume plus considérable que ne semblait le comporter la stature et l’âge du sujet, avait trois cavités ventriculaires distinctes.

» Le ventricule gauche était à l’état normal, ainsi que la valvule mitrale, et la cloison qui le séparait du ventricule droit. Il s’ouvrait dans l’aorte comme à l’ordinaire.

» Mais le ventricule droit était double. De ses deux cavités, l’une était

  1. Nous avons déjà averti qu’il n’avait été rendu compte à l’Académie, d’une manière détaillée, que de la partie expérimentale du mémoire de M. Melloni. Les analyses de la section théorique, publiées par les journaux quotidiens, ont donné naissance à une réclamation de M. Ampère, dont il sera donné lecture dans la plus prochaine séance ordinaire de l’Académie. Nous nous contenterons de dire ici que, suivant M. Ampère, M. Melloni ne s’est pas fait une idée exacte de la théorie qu’il vient de combattre. M. Ampère n’a jamais prétendu, dit-il, que la longueur des ondes fut la cause de la différence des propriétés qu’on remarque entre la chaleur et la lumière. D’après lui, il y a lieu à établir une distinction entre deux sortes de vibrations, les unes moléculaires, les autres atomiques.